En Sarthe, pour développer l’efficacité de notre travail au sein de l’APEM, nous avons décidé de rencontrer l’ANAST, le 31 janvier 2019, ainsi que l’association Henri Pèzerat qui a gagné la procédure sur l’amiante. Cette association présidée par madame Annie Thébault-Mony nous a fait connaître l’association Phyto-victimes présidée par Paul François. Ce dernier se bat contre MONSANTO et est défendu par le cabinet d’avocats TTLA et en particulier Maître François Lafforgue .
Un travail commun s’est déroulé en 2019, le 6 mars et le 27 mars. Nous avons décidé de relancer l’association nationale ANAST en convoquant une AGE le 26 avril 2019 et de rejoindre cette association qui existe depuis 1993.
En 2019,
- plusieurs réunions de CA ont eu lieu : 15 mai, 25 juillet, 21 août, 18 septembre, 29 octobre, 4 novembre, 2 décembre, 11 décembre, et en 2020, 8 janvier, 13 février, 25 février.
- Le 29 mai 2019, plus de 60 éleveurs ont participé à une réunion publique à St Laurent de Terregate dans la Manche.
- Le 19 juillet, plus de 30 éleveurs et citoyens se sont opposés à la vente judiciaire d’un bâtiment d’élevage chez Hubert Goupil et Sylvie.
- Le 4 novembre, une conférence de presse s’est déroulée avec Maître François Lafforgue. Une quinzaine de journalistes nationaux se sont déplacés avec des reportages dans les fermes impactées par les ondes électromagnétiques.. .
- Le 2 décembre, le CA s’est déplacé chez Alain Crouillebois pour rencontrer le GPSE et constater la solution acquise par le déplacement de la ligne électrique 20 000 V et du transformateur par l’éleveur. Le GPSE refuse de se réunir en présence de l’ANAST (qui quitte la salle pour ne pas bloquer les débats) mais le GPSE maintient sa position de ne pas prendre en compte les travaux de déplacement de la ligne électrique 20 000 V et du transformateur Le GPSE s’aligne sur la position d’ENEDIS et refuse l’évidence de la solution apportée par les travaux de déplacement.
- Le 23 septembre, l’ANAST a envoyé une lettre à Monsieur le Président de la République qui nous a dirigé vers le ministère de l’agriculture.
- Le 20 janvier 2020, devant le refus de nous recevoir, l’ANAST a envoyé une lettre au Ministre de l’agriculture, François Guillaume, lettre signée de tous les membres du CA, qui est restée sans réponse à ce jour.
- Le 26 juin, TTLA demande les compte-rendus de décisions et des travaux du GPSE pour le compte de l’ANAST….Pas de réponse à ce jour.
- Le 3 août, TTLA demande à la CADA la communication de ces documents…Là encore pas de réponse à ce jour.
- Le 7 mars 2020 , l’ANAST interpelle l’ANSES avec copie de ce courrier à l’INRA, l’APCA et au ministère de l’agriculture…pas de réponse !
- Le 7 mars, l’ANAST écrit à ORANGE pour demander le déplacement de l’antenne du château d’eau de Noyen sur Sarthe…Pas de réponse !
- Le même jour, l’ANAST écrit à URBA SOLAR 408 Energy et à ENEDIS demandant ,la mise en œuvre d’études dans une dizaine de fermes concernées par le passage d’une ligne électrique 20 000 V, ligne qui reliera une ferme photovoltaïque de Vaas, Sud-Sarthe au centre de distribution d’électricité de Château du Loir(plus de 8 kms)…Pas de réponse !
- Le 28 février 2020, un éleveur, Damien Baisson, et un collectif de citoyens organisent une réunion d’information concernant un projet de parc éolien à St Flovier en Indre et Loire. L’ANAST est invitée à témoigner : Serge, Henri, Claudette, Isabelle, Alain et Jean-Claude participent à cette rencontre. Près de 150 personnes sont présentes. Après une présentation de l’ANAST par Serge, Isabelle et Alain témoignent de leurs problèmes autour des ondes électromagnétiques. Il y a 15 ans à St Flovier, ce projet de parc éolien avait été abandonné pour cause de non-faisabilité. Nous n’en connaissons pas les raisons….
Nous témoignons de notre projet d’étude géologique préalable au projet de la ferme photovoltaïque à Vaas et leur conseillons de faire les mêmes démarches chez eux. En Pays de la Loire, nous avons un service bâtiments d’élevage à la chambre régionale d’agriculture qui emploie un géobiologue chargé de ces recherches, Monsieur Olivier Ranchy.
Nous ne sommes pas opposés au développement des énergies renouvelables mais nous insistons sur le principe de précaution et de prévention avec des études préalables.
Nous avions programmé des conférences de presse en Bretagne, Pays de Loire, Charente-Poitou, Nord-Pas de Calais, Normandie qui sont reportées pour cause de coronavirus. Le dossier des éleveurs s’organise au cabinet TTLA. Rassembler tous les éléments nécessaires pour ester en justice demande beaucoup de temps et est contraignant. Il nous faut être patient. Plus de 50 éleveurs victimes nous ont contactés et une vingtaine ont transmis leur dossier à notre avocat, François Lafforgue, du cabinet TTLA.
La défense collective des dossiers nous permettra une issue victorieuse de ces différentes situations. Les premiers dossiers vont arriver devant les tribunaux début 2020.
Autre information :
- A Angers, le 9 mars, Madame Annie Sasco, chercheur a tenu une conférence et un film débat « ondes, sciences et manigances téléphonie mobile » avec pour thème santé publique, enjeux financiers et commerciaux. Curieusement en Europe et aux Etats-Unis, les normes officielles d’ondes émises par les radars de l’armée ou par les émetteurs de téléphonie mobile sont 10 à 100 fois plus importantes que dans les pays de l’Est, la Russie en particulier.
Jean-Claude Olivier, Secrétaire de l’ANAST