Témoignages
Une mortalité inexpliquée. Lucie et Nicolas Raynal, éleveurs caprins s’expliquent Dès 2015, Lucie et Nicolas Raynal envisagent de mécaniser l’exploitation afin d’alléger les tâches quotidiennes. Après l’automatisation
https://www.elevagescaprins.fr/une-mortalite-inexpliquee/?fbclid=IwAR0wCdFAXdPxyh0DirKDMGIzbF5p5KTP5CAopPWUpqsQ13ATNWSFxMZ_tUw
En permanence, des victimes nous font constater le préjudice économique, social, environnemental de leur situation, puisque les soucis ne se règlent pas, sans compter l’impact psychologique qui en découle sur les familles. Archives de l’ANAST – 2006.
Didier et Isabelle ont d’énormes problèmes de santé. Ils sont reconnus électrosensibles et les enfants également. Ils ont consulté le Professeur Belpomme durant plusieurs années mais faute de finances, ils ont arrêté les soins et ont dépensé plus de 16 000 euros en 5 ans.
Depuis le passage à la 4G en 2015, leurs animaux enregistrent des baisses de croissance. Les vaches deviennent stériles, les utérus sont anormalement rétrécis, seulement 3 vaches pleines sur treize malgré les inséminations et l’achat d’un troisième taureau.
En cause : l’émetteur relais de téléphonie Orange
Avec un élevage de 1600 poules pondeuses, Hubert et Sylvie ramassaient 1300 oeufs par jour. En 2012, ils tombent à 100 oeufs par jour, du jour au lendemain.
Concernant le cheptel bovin, 43 veaux meurent en 8 mois par perte d’immunité à travers diverses maladies. L’exploitation est liquidée par vente d’huissier de justice.
En cause : une rivière souterraine avec 3 antennes téléphoniques près d’une station d’épuration.
Erika et Jean-François subissent des pertes de production énormes en élevage laitier (plusieurs centaines de milliers d’euros). Ils finissent par trouver une solution près d’un électricien pour capter les nuisances des courants parasites, par un barrage de cuivre, (coût 30 000 euros).
Ils sont endettés pour plus de 10 ans par des annuités énormes…
En cause : un relais de téléphonie mobile et TNT.
Alain est impacté par un transformateur et une ligne électrique enterrée de 20 000 volts à proximité de ses bâtiments d’élevage. Les vaches laitières ne veulent pas accéder au robot de traite, elles se concentrent dans certaines parties du bâtiment et n’occupent que quelques couchettes de la stabulation. Des veaux sont malades et meurent.
En 6 ans, un déficit de plusieurs centaines de milliers d’euros est généré.
Le GPSE n’a pas trouvé de solution à son problème…. Il s’organise seul pour sortir de l’impasse.
La famille Gallet constitue une EARL avec son fils. Ce dernier loue une nouvelle propriété où est aménagée un bâtiment et y regroupe les 2 troupeaux familiaux.
Bilan : la production est réduite des 2/3, ils perdent leurs droits à produire et s’endettent dangereusement.
Enedis accepte de rehausser la ligne électrique, les géologues conseillent des aménagements qui sont effectués : la production remonte…mais cela n’efface pas le passif.
Joël De Koninck a grandi dans le Perche. Installé depuis 1986, seul puis en Gaec à Courcerault, commune déléguée de Cour-Maugis-sur-Huisne (Orne), l’éleveur de vaches a décidé d’arrêter la production de lait, après sept années de galère. Il témoigne.
Vous êtes agriculteurs et vous vous reconnaissez dans ces témoignages ?